Tricherie (biologie)

La tricherie biologique ou écologique est un terme utilisé en écologie comportementale et en éthologie pour décrire le comportement par lequel des organismes reçoivent un avantage au détriment d'autres organismes. C'est un phénomène courant dans de nombreuses relations mutualistes et altruistes[1]. Un tricheur est un individu qui, dans le cadre d'une interaction biologique ou écologique, ne coopère pas (ou coopère moins que sa juste part) mais qui peut potentiellement bénéficier de l'action des autres coopérateurs[2]. Les tricheurs sont également ceux qui utilisent des ressources communes de façon "égoïste" pour maximiser leur valeur sélective individuelle aux dépens d'un groupe[3]. La sélection naturelle favorise la tricherie, mais il existe des mécanismes pour la réguler[4].

  1. (en) Ferriere, R., Bronstein, J.L., Rinaldi, S. et Law, R., « Cheating and the evolutionary stability of mutualisms », Proc. R. Soc. Lond., vol. 269, no 1493,‎ , p. 773-780 (PMID 11958708, PMCID 1690960, DOI 10.1098/rspb.2001.1900)
  2. (en) West, S. A., Griffin, A. S., Gardner, A. et Diggle, S. P., « Social evolution theory for microorganisms », Nature Reviews Microbiology, vol. 4, no 8,‎ , p. 597-607 (PMID 16845430, DOI 10.1038/nrmicro1461)
  3. (en) MacLean, R. C. et Gudelj, I., « Resource competition and social conflict in experimental populations of yeast », Nature, vol. 441, no 7092,‎ , p. 498–501 (PMID 16724064, DOI 10.1038/nature04624, Bibcode 2006Natur.441..498M)
  4. (en) Foster, K. R. et Kokko, H., « Cheating can stabilize cooperation in mutualisms », Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences, vol. 273, no 1598,‎ , p. 2233-2239 (PMID 16901844, PMCID 1635526, DOI 10.1098/rspb.2006.3571)

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